4.2. Les conditions de travail considérées au niveau national (508-509)
Au-delà d'une évolution sur les derniers temps, et cette fois de manière globale pour ce qui concerne la profession, l'avis est clairement négatif, avec un sentiment quasi nul de conditions meilleures, un tiers des collègues considérant qu'il n'y a pas de changements, les deux tiers considérant que les conditions se dégradent (Graphique 26). Pour cette série de questions, nous n'enlevons pas les collègues qui n'étaient pas en fonction en 2015/2016, avec un panel de 1 733 réponses.
Le sentiment de conditions plus difficiles est sensiblement plus élevé en collège (68,3 %) qu'en lycée GT (59,9 %), cité scolaire (59,9 %) et en lycée professionnel (48,9 %), la différence se faisant dans l'absence de changement (ou l'absence de réponse en lycée professionnel), quand l'idée de conditions meilleures ne dépasse pas 3 %. Sauf en cité scolaire, le sentiment de conditions plus difficiles est largement plus important dans le public que dans le privé, avec un écart de 15, 20 et 25 points en collège, lycée GT et lycée professionnel.
Ensuite il s'agit de savoir ce que chacun voit pour son avenir en tant que professeur documentaliste, avec une question à choix multiple, « avec optimisme », « sans changements notables », « avec des craintes pour les suites » et « avec la volonté de quitter le métier » (Graphique 27). Parfois, même si c'est peu fréquent, l'optimisme ou l'idée qu'il n'y aura pas de changements, ne vont pas sans les craintes.
On retrouve quelque peu la différence entre le lycée professionnel et les autres types d'établissement, mais avec tout de même une tendance globale très claire, qui n'appelle pas beaucoup de commentaires, les chiffres parlant d'eux-mêmes. Un professeur documentaliste sur cinq, notamment, envisage de changer de métier.
