1.1. Profil des établissements (101-105)

Parmi les 749 répondants, on distingue d'abord les types d'établissement (Graphique 2).

46 exercent en cité scolaire (6,1 %), 486 en collège (64,9 %), 149 en lycée général et technologique (19,9 %) et 68 en lycée professionnel (9,1 %). Nous notons une sous-représentation des lycées, et surtout des lycées professionnels, par rapport aux proportions nationales[1], qui ne prennent toutefois pas en compte les cités scolaires (avec, en 2012, 62 % de collèges, 23,5 % de lycées GT, 14,5 % de lycées professionnels).

Parmi les collèges, 27 sont classés APV (dont 10 en REP), quand cela concerne aussi 4 cités scolaires, 4 lycées GT et 13 lycées professionnels. On compte 23 collèges du panel en REP+ (4,7 %), soit plus de 20 % du réseau national, deux signalés en ECLAIR. Par ailleurs trois collègues ont précisé exercer en lycée agricole.

Selon les académies, la répartition peut fluctuer (Graphique 3). Les académies de Versailles, Nantes, Créteil et Toulouse sont toujours bien présentes (selon une proportion parfois bien plus importante d'établissements, comme pour l'académie de Versailles), avec également des panels relativement importants dans les académies de Grenoble, Lyon, Dijon, Bordeaux, Aix-Marseille. On peut questionner le taux de pénétration de l'appel à l'enquête dans les académies qui présentent moins de 15 réponses : Caen, Clermont-Ferrand, Corse, Limoges, Montpellier, Nancy-Metz, Nice, Paris, Poitiers, Reims, et Rouen.

La Carte 1 donne une meilleure lisibilité, précisant le nombre de réponses pour chaque département. Cela donne une visibilité sur la pénétration de l'enquête, avec en tête la région parisienne, les académies de Rennes et de Nantes dans l'Ouest, puis les départements du Nord, du Rhône, de l'Isère et des Bouches-du-Rhône. Il est évident que les comparaisons locales s'arrêteront à ces zones seules.

Carte 1. Répartition départementale des réponses à l'enquête

En ce qui concerne le nombre de postes de professeurs documentalistes dans les établissements, la comparaison entre les trois enquêtes porte exclusivement sur le panel étudié ; elle est donc indicative, non généralisable, et ne démontre en rien une évolution du nombre de postes sur le terrain. Nous avons cette année ajouté la possibilité de préciser les postes non complets, avec alors sur la globalité 72 cas particuliers (9,6 %), entre mi-temps, 80 % et stagiaires à 18 heures. Par ailleurs, une personne déclare faire 36 heures.

En cité scolaire, ce nombre de postes est très variable selon l'enquête, avec un professeur documentaliste seul ou moins (mi-temps) dans 30,4 % des cas (30 % en 2014, 35 % en 2013), 1,5 à 2 dans 67,4 % des cas (55 % en 2014, 44 % en 2013) et 2,5 dans 2,2 % des cas (3 dans 15 % des cas en 2014, et 21 % en 2013). Pour les collèges, 94,7 % des répondants déclarent être seuls (93,5 % en 2014, 95,6 % en 2013), avec 4,3 % de postes non complets (1,7 % à 0,5 ou moins, un chiffre qui n'est peut-être pas significatif quand on sait l'absence de réponses de certaines académies « rurales » comme celles de Clermont ou Limoges) ; ils sont 1,5 à 2 dans 5,1 % des cas (4,4 % en 2014, 6 % en 2013). Le mi-temps concerne toujours une structure de moins de 250 élèves, ce qui n'est pas toutefois sans poser question vu le travail à fournir, dans sa globalité.

En lycée GT, les répondants déclarent être à « 80 % » ou seuls dans 45 % des cas (40,3 % en 2014, 41 % en 2013), de 1,5 à 2 dans 49 % des cas (53,2 % en 2014, 51 % en 2013) et de 2,5 à 4 dans 4,7 % des cas (6,4 % en 2014, 8 % en 2013). Enfin, en lycée professionnel, les répondants sont à mi-temps ou un poste complet dans 88,2 % des cas (91,2 % en 2014, 83 % en 2013) et de 1,5 à 2 dans 11,8 % des cas (8,8 % en 2014, 15,5 % en 2013).

Il n'y a par ailleurs pas de personnel d'aide au CDI dans 80,1 % des cas, contre 79,5 % en 2014. Ce pourcentage s'élève à 84,4 % au collège et 85,3 % en lycée professionnel, où le professeur documentaliste est plus souvent seul. Quand ce personnel d'aide existe, il intervient uniquement en présence d'un professeur documentaliste dans 6,1 % des cas (mais avec un seuil de 1,5 % seulement en lycée professionnel). Il s'investit alors plutôt dans les tâches de gestion, et est souvent associé à l'accueil des élèves. Ce personnel travaille aussi en dehors de la présence d'un professeur documentaliste dans 13,6 % des cas, là aussi pour assurer la gestion et l'accueil simultanément. Les écarts et observations sont très proches sur les trois enquêtes successives.

Concernant le nombre d'élèves des établissements représentés, nous avons retenu cinq fourchettes (Graphique 4). Pour ce paramètre, la différence notable entre cités scolaires et lycées GT d'un côté, collèges et lycées professionnels de l'autre, est toujours à prendre en compte. La seule différence avec le panel de 2014 concerne les lycées professionnels, avec un peu moins de grandes structures, au-delà de 800 élèves, dans le panel de 2015.